Un animal, comme tout être vivant, dès qu’il est connu et décrit par l’Homme, se voit attribuer un binom latin (nom de Genre suivi d’un nom d’espèce) auquel tout scientifique du monde entier se réfère pour communiquer. Mais ceux qui partagent la vie de l’animal ou le milieu dans lequel il vit, lui donnent un nom dans leur langue, parfois issu de la langue scientifique, parfois de la langue dominante, mais le plus souvent en tenant compte des caractères accessibles de l’animal, visuels, auditifs ou comportementaux.

La multiplicité des regards posés par l’Homme et donc des noms qui en découlent, a été dans la plupart des langues dominantes éradiquée au profit de l’unicité pour faciliter la transmission linguistique. L’Occitan, langue minorisée sans État, a conservé cette richesse de vocabulaire, la mettant ainsi en phase avec beaucoup d’autres langues. Proche du latin, ayant gardé de nombreux points communs avec les autres langues romanes, mais pas seulement, elle représente un intérêt relationnel, ouvre à la tolérance, développe l’aptitude aux relations.

L’Homme a utilisé le nom de certains animaux remarquables pour nommer le lieu de leur présence ; il a même donné des noms d’animaux à des congénères et, en retour, donné à certains animaux des noms de baptêmes humains. De tout cela, Pèire Thouy, (qui s’est déjà fait un nom !) vous entretiendra : c’est donc à une bonne petite balade multilingue dans la nomenclature des animaux, avec une incursion dans l’étymologie, un détour par la toponymie et la patronymie, que vous êtes conviés le samedi 13 avril, à 14h30, au Centre National et Musée Jean Jaurès de Castres. Entrée gratuite (nombre de places limité). En partenariat avec l’Université Pour Tous.

Au nom des noms, c’est à ne pas manquer, non de non !