Né et mort à Castelnaudary Auguste Fourès, journaliste, poète, est souvent qualifié de félibre rouge, c'est-à-dire occitaniste, républicain, anticlérical et fédéraliste. « Vendeur de clous » à la quincaillerie de sa mère, il devint conseiller municipal adjoint à la Culture de sa ville mais, écœuré par les défaillances de certains conseillers municipaux, il démissionna deux ans plus tard, échouant dans son désir de mener une politique culturelle locale ambitieuse...

Sa vie de baroudeur et de saltimbanque anticlérical connut une fin aussi rocambolesque que sa fièvre d'écriture dans les gazettes de l'époque : sa sœur décida de le faire enterrer selon le rite catholique, après des obsèques religieuses en la Collégiale. Quelques jours plus tard, son exécuteur testamentaire obtint du tribunal civil de Castelnaudary l'exhumation et l'enterrement civil : il repose désormais « debout, face à l'Orient », dans le cimetière vieux de Castelnaudary, lui le franc-maçon de la Loge de cette ville, « Les Amis du Progrès ».

Auguste Fourès séjourna quelques temps (1884-1886) à Castres, où il fit imprimer l’ultime numéro de l’Almanach de la Lauseta. Cela lui valut de voir son patronyme retenu pour la dénomination d’une rue dans le quartier de l’Albinque.

Paul Tirand, historien chaurien spécialiste d’Auguste Fourès, retracera la vie et l’œuvre de ce personnage hors du commun, en collaboration avec la Société Culturelle en Pays Castrais et le Centre Occitan del País Castrés, le lundi 7 mars 2016, à 17h30, à la salle Jeanne Cabrol de la Maison des Associations (place du 1er Mai – 81100 Castres).

Entrée gratuite.

Organisateurs :

Société Culturelle en Pays Castrais et le Centre Occitan del País Castrés

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